Des chercheurs ont analysé les informations médicales de plus de 45 000 personnes ayant reçu une injection de cette toxine pour des raisons cosmétiques ou pour traiter des maux de tête ou de cou, des spasmes des membres ou des paupières, une salivation ou une transpiration excessive, ou encore des troubles de la vessie.

Leurs travaux publiés jeudi 30 juillet dans la revue Nature montrent que les patients traités au Botox pour des spasmes, des rides ou une trop forte transpiration présentaient un taux de dépression inférieur de 40 à 88 % par rapport aux sujets soignés par d’autres méthodes.

Les auteurs de l’étude ont utilisé pour leurs recherches une base de données américaine répertoriant les cas d’effets secondaires indésirables du Botox.